Les cours sont destinés à tous et permettent à chacun de développer ses capacités physiques selon son propre potentiel (âge, condition physique, souplesse, technique).

Le programme d’un cours :

1 – Le Salut GASSHO

  • Le salut manifeste le respect que l’on doit porter à autrui, il doit être réalisé avec sincérité et considération.
  • Le salut du SHORINJI KEMPO « GASSHO » est le symbole de l’unité du corps et de l’esprit unis dans l’intention et dans l’action. Le Shorinji Kempo enseigne que personne n’est supérieur aux autres…

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2 – L’ Échauffement TAISO

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3 – La Méditation CHINKON

  • La méditation, indissociable de l’entraînement martial, aide au contrôle respiratoire (CHOSOKU), favorise le calme mental, la prise de conscience du HARA, et le développement de l’énergie.

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4 –  Les techniques de base KIHON, les KATAS, les déplacements

  • Une bonne maîtrise des postures de base est le premier pas dans la pratique du Shorinji Kempo. La précision et la vitesse nécessaires pour une défense efficace dépendent de la correction des postures.
  • Les techniques de base nous enseignent comment bouger ses mains et ses pieds, comment se déplacer. Les katas, appelés « hokei » (littéralement «  principes ayant pris forme ») désignent des enchaînements d’attaque et de défense codifiés à l’avance. Ils se pratiquent seul avant d’être effectués avec un partenaire.

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5- Travail à deux

  • Le GOHO ou techniques dures, est l’ensemble des techniques de percussions (pieds, poings).
  • Le JUHO est l’ensemble des techniques de dégagements sur saisie, de torsions, de projections, d’immobilisations et de pressions sur les points vitaux.

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6 – RANDORI

  • Le Randori (combat)est une étape avancée de l’enseignement de « HOKEI ». Ce sont des enchaînements libres qui permettent d’utiliser les techniques enseignées. Le randori doit développer les capacités de réaction ainsi que la capacité à garder son calme dans une situation difficile (HEIJO SHIN).

7- EMBU

  • Le Embu est un combat préparé par 2 ou 3 kenshis (élèves), qui alternent les rôles d’attaquant et de défenseur en variant les techniques de frappes, de projections, de torsions et d’immobilisations. Les compétitions de SHORINJI KEMPO sont des compétitions de EMBU (littéralement « démonstration martiale »).

Dans toutes les phases, nous travaillons avec la règle du respect d’autrui. Il s’agit de combats souples durant lesquels on applique tout ce que l’on a appris. Cet apprentissage permet de faire face à des situations réelles.

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La signification de GYO dans le Shorinji Kempo

So Doshin interprétait les idéogrammes de GYO comme des personnes fortes portant sur leurs dos des enfants ou des personnes âgés et se tenant face à face dans l’idée d’être réunis.

Cette image simple illustre bien la vocation du Shorinji Kempo qui vise à construire une société dans laquelle les personnes aideront les autres afin de vivre ensemble dans le bonheur.

GYO signifie discipline mais pas dans le sens strict d’entraînement sportif avec une vision occidentale.

Il faut le comprendre dans le sens ZEN japonais, en tant qu’ascèse.
ASCESE : du grec askêsis; exercice. Discipline de vie, ensemble d’exercices physiques et moraux en vue d’un perfectionnement spirituel. Définition du dictionnaire Larousse (Lexis)

Le Shorinji Kempo en tant que GYO

Personne ne peut vivre sans les autres.

Chacun d’entre nous dépend d’une façon ou d’une autre des autres.

Nous n’avons pas fabriqué nous même le dogi que nous portons à l’entraînement et d’une manière plus large,

la nourriture, nos objets de consommation, les matières premières… proviennent du travail d’autres personnes.

Dans notre discipline, la phrase maître est :  »  vivons moitié pour nous même, moitié pour les autres ».

Cela exprime le thème du bonheur mutuel pour soi et pour les autres.

Notre objectif est de devenir des personnes qui peuvent contribuer à la paix et au bon devenir de notre société.

Dans un de ses discours, So Yuki expliquait :

… pour pouvoir aider les autres, vous devez d’abord développer vos propres capacités. C’est seulement une fois que vous vous êtes épanouis que vous pouvez commencer à aider les autres. C’est JIKO KAKURITSU. Mais cet épanouissement ne représente pas le point final de notre pratique définie comme un GYO . C’est au contraire le point de départ de la seconde partie de notre travail : utiliser ce que nous avons développé pour agir activement et concrètement pour rendre les autres heureux et pour devenir un membre utile à la société. C’est JITA KYORAKU, pratiquer ensemble avec plaisir…